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"Nos alliés iraniens, russes, chinois, indiens et malaisiens auront les contrats, pas les autres" (Mouallem)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les visiteurs à la foire internationale de Damas, le 9 septembre 2018. ©AFP

La Syrie se reconstruit et les pays qui lui ont mené la guerre "boudent" son marché de reconstruction. Mais quand bien même ils le voudraient, ces pays là pourront-ils s'inviter dans le jeu, eux qui continuent à trafiquer le pétrole syrien, et ses autres richesses? Le chef de la diplomatie syrienne a tenu à mettre les points sur les i : Ce sont les alliés de la Syrie qui auront la priorité dans les projets de reconstruction du pays".

Lors d’un discours devant les professeurs et les étudiants de l’Université de Damas, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, a déclaré que la Syrie accordait la priorité à ses alliés, présents dans la lutte contre le terrorisme, pour les projets de reconstruction des infrastructures du pays.

Il a précisé que le bureau économique du ministère des Affaires étrangères agirait dans le cadre du progrès des relations économiques avec l’Iran, la Russie, la Chine, l’Inde, la Malaisie et d’autres pays qui ont réellement soutenu la Syrie pendant la guerre.

Par ailleurs, il a insisté sur l’importance du comité mixte économique Russie/Syrie, formé la semaine dernière à Damas ainsi que des réunions conjointes avec pour thème « la coopération stratégique » des deux pays dans les domaines économique, culturel, social, politique et militaire.

« Malgré la crise actuelle que vit pour le moment la Syrie, ainsi que les complots contre elle, Damas a une croyance ferme en l’arabité et croit que ce qui se passe aujourd’hui dans le monde arabe – dont la Syrie est partie intégrante – est à cause d’un fonctionnement faible des pays arabes et qu’il faut l’améliorer », a souligné Walid Mouallem.

Chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem. ©SANA

Le chef de la diplomatie syrienne a affirmé :

« Ceux qui ont coopéré avec les États-Unis pour comploter contre la Syrie ne seront pas dans une situation favorable en 2019. Alors que la situation en Syrie s’améliore de jour en jour et nous espérons que 2019 sera favorable pour le peuple syrien. »

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Le ministre iranien de la Défense Amir Hatami (g) et son homologue syrien Abdallah Ayoub,
lundi 27 août 2018 à Damas. ©AFP

Concernant le déploiement des militaires de certains pays étrangers en Syrie sans l’aval de Damas, le ministre syrien a indiqué :

« Maintenant, ils ont changé de cap et veulent jouer leur propre rôle dans le règlement politique de la crise syrienne, mais cela ne se passera pas comme ça, ils doivent mettre fin à l’occupation du territoire syrien. »

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Concernant le Golan, Mouallem a affirmé que le Golan faisait partie intégrante de la Syrie en précisant :

« Se référant aux résolutions onusiennes, les hauteurs du Golan sont considérées comme un territoire occupé. Il faut donc respecter ces résolutions notamment celle qui juge illégale l’annexion du Golan occupé par Israël. »

Pour le haut diplomate syrien, la résistance du peuple du Golan a en effet déjoué les tentatives d’Israël d’annexer la région aux territoires occupés palestiniens et la Syrie reprendra un jour ou l’autre le contrôle de cette partie intégrante de son territoire.

Pour ce qui est des relations bilatérales avec les groupes de la Résistance palestinienne, Mouallem a constaté que malgré certaines pressions et la trahison de certains États arabes, la Syrie avait toujours soutenu la nation palestinienne face à Israël et à leur droit à former un État indépendant palestinien ayant Qods pour capitale.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV